Messages : 20 Date d'inscription : 01/08/2018 Age : 30
Dim 5 Aoû - 18:55
Lave-toi les mains avant mangé
Voilà une matinée bien brouillé, pour cette énergumène emmitouflé dans un veste semblant au première abord bien trop grande. Se réveillant tranquillement, la tête encore embrumé et une gueule de bois, résultat d'une soirée quelque peu arrosé, à dire vrai, cela ne changeait pas de d'habitude, c'était pour lui, son train-train quotidien. Se trouvant alors en pleine forêt, car s'étant endormie sous un arbre, le bougre passé une partie de ses soirées au comptoir d'un petit bar miteux aux abord des limites de la ville.
Enfin bref, comme à son habitude, l'homme en question avait bu, bu plus qu'il ne le faut, pour tout dire. S’étant enivré jusqu'à l’excès, il c'était vue viré à la fermeture, partant ainsi sans savoir où il allait.
Emmargeant donc en pleine forêt, ainsi pleine de brume pour couronner le tout, regardant autour de lui, il ne voyait même pas à deux mètres devant lui.
Commençant a avoir un peu faim, il s'engagea donc dans une direction sans pour autant savoir où il allait. Marchant encore et encore pendant près d'une heure, voir deux, enfin il n'en avait aucune idée, semblant simple ainsi tourner en rond, la brume quand à elle s'amenuisait au fil du temps. S'étant arrêté pour pisser contre un arbre, avec tout l'alcool qu'il avait ingurgité la veille, il fallait bien vider tout ça. Restant alors pendant une bonne bonnes minute à ce vider contre ce pauvre arbre, quand il eut presque fini, il entendit un bruit étrange. Provenant des buissons qui remuaient derrière lui, il vint donc à remonter rapidement son pantalon, puis se retournant rapidement, il lança d'un ton nonchalant.
Sort de là sale pervers.
Les buissons remuèrent de nouveau, mais rien n'en sortit. S'énervant quelque peu, il se mit gueuler dessus.
SORT DE LÀ QUE JE TE DIS !
N'étant pas encore très frai, son vocabulaire était bien peu reluisant, bien loin de celui qui fait tout sa fourberie en temps normal. Se contrefichant complètement de ses manières, il n'allait tout de même pas laisser quelqu'un lui reluquer l'arrière train pendant qu'il vidait sa vessie, sinon où va le monde ? Enfin soit, du fait qu'il lui avait tout simplement gueulé dessus, la personne avait réagis et quelque chose sortis des buissons. A sa grande surprise, la chose n'avait rien d'humain, c'était plutôt un gros cochon, avec tout plein de poiles marrons partout sur le corps, il s'agissait là tout naturellement, d'un gros sanglier.
À MANGER !!!!
Le sanglier regardait fixement l'énergumène qui avait ainsi chamboulé son train train quotidien, venant même à commençait à gratter une de ses pattes avant sur le sol. Furieux et prêt à en découdre, il était prêt à le charger.
Se décalant délicatement, l'homme vint à se plaçait correctement devant un arbre. Le gros cochon, quant à lui, expira un puissant souffle par les orifices de son museau, puis après un dernier ratissage de sol, fonça tête baissée en sa direction. Très rapide étant la bête, le moustachu fit un saut au dernier moment, manquant d'être percuté au niveau de la pointe de sa chaussure, il s'accrocha tout de même à une grosse branche qui se trouvait au-dessus de sa tête. Le dis cochon, quant à lui, prit ainsi dans une course folle, rencontra l'arbre de plein fouet. Venant ainsi à être totalement stoppé dans sa course, la bête fut ainsi sonnée, laissant alors la place au l'homme de redescendre de sa perche.
S'approchant rapidement de la bête, l'homme dégaina sa lame et l'enfonça lentement dans le crâne de pauvre cochon. La bête morte, Joe la pris sur ses épaules et continua son chemin.
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Lun 6 Aoû - 10:30
Lave-toi les mains avant mangé.
Ce n'est qu'au bout d'un certain temps, après un périple de quelques heures à retrouver son chemin au milieu de l'étendue boisé des forêts avoisinant Baterilla, que l'homme à la sublime moustache vint enfin à arriver aux portes de la ville. Y entrant donc fièrement, le sanglier sur les épaules, l'homme prit l'initiative de chercher une taverne qui pourrait lui préparer la bête.
Marchant gaiement, le sanglier toujours aussi raide que tout à l'heure, mais dont la plaie avait arrêté de saigner, celle-ci peser bien son poids, mais cela ne le gênait pas du moins du monde, ce n'est pas ça qui lui faisait peur.
Plus Joe avançait à la rechercher d'une bonne taverne, plus il constatait que les gens le regardaient avec une drôle de tête. Se demandant donc, s'il ne s'était pas endormis dans de la merde la veille au soir, ou du moins, s'il n'avais rien sur le visage, le moustachu vint à s'arrêter devant une vitre de magasin.
Venant à s’examiner sous toutes les coutures, cherchant la moindre chose d'étrange qui viendrait à l'encontre de son esthétisme, quand tout à coup, il se rendit compte qu'avec la bête tout en poil qu'il portait sur les épaules, il ressemblait à toutes ces nobles et leurs parures en fourrures.
Enclin à faire le pitre, dérangé comme personne, il commença à se trémousser devant la vitrine. Parodiant avec dérision toutes ces poufs et les bêtes mortes autour de leur coup, il se mit à jouer un dialogue en changeant successivement sa voix en celle de deux femmes différentes.
Ma chère cette parure vous va à ravir.
Merci ma chère, c'est du vison du Royaume de Machin Truc Bidule, c'était un animal très rare, il était le dernier de son espèce.
Elle est vraiment magnifique, vous pensez que je pourrais en avoir une aussi.
Reprenant sa voix normale, il se mit à hurler tout seul.
Mais nan connasse, elle vient de te dire que c'était le dernier de son espèce.
Regardant autour de lui, il vit que les regards ce dressaient tous sur sa personne, mais vraiment tous. Voyant qu'il venait, pour certaines personnes, de passer pour un con, il les salua d'une élégante courbette, puis décida de reprendre son chemin, comme si de rien était. Continuant de marcher pendant dix bonnes minutes, il vint à apercevoir une taverne dont le nom donnait beaucoup d'espoir, '' La marmite sale au fond ''. Avec un cochon trônant au milieu de l'enseigne, il pensa alors que le cuisiné de cet établissement, pourrait ainsi s'occuper de lui préparer le sien. Partant sur cette idée, c'est donc ainsi qu'il se pressa et qu'il rentra dans la dite taverne.
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Mer 8 Aoû - 18:25
Lave-toi les mains avant mangé.
BONJOUR LA GALERIE !!!!!
Beugla alors le moustachu, tout en poussant du pied les portes de la taverne devant lui.
Vous pourrez me préparer ce cochon ?
Poursuivit-il alors qu'il fit lourdement tomber la grosse bête sur le sol. À l'impact, cette dernière, de part son poids, fit trembler légèrement le sol en bois, ainsi que quelques verres dressés sur des tables adjacentes. En une fraction de seconde, l’ambiance festive de la salle ce changea en un calme plat et lugubre. Les personnes au comptoir se retournèrent et le barman lui lança alors d'une voix imposante.
Tu l'as eu où la bête que t'as là ?
Dans la forêt juste à côté, il voulait m'attaquer et comme j'avais faim, je lui ai tout simplement passé l'envie de me chercher. Pendant qu'on y est, mettez-moi une bouteille de sake, le temps que la bête soit prête.
L’imposant barman ce mit à rire et lui répondit un chiffon à la main.
Un gringalet comme toi va boire autant, un verre t'irait pas mieux, un truc plus léger tant qu'on y est ? Sinon, de plus, le cuisto est malade donc y a pas le couvert aujourd'hui, désoler mon gars.
Fixant le barman du regard plutôt sombre alors que ce dernier s'esclaffait seul dans son coin, Joe, revint à afficher un air enjoué, lui demandant même, s'il lui était possible d'utiliser la cuisine pour le préparer lui-même la dite bête. N'ayant guère les capacités d'un grand cuisinier, le barman lisant clairement sur le visage du moustachu, comprit alors, rigolant ainsi de nouveau et lui refusa promptement l'entrée à sa cuisine.
Enclins à l'euphorie, les pochtrons du comptoir se mirent à rire eux aussi, intrigué et quelque peu blessé, Joe leur demanda la raison de leur moquerie. S'arrêtant un instant, tendant son verre en direction du moustachu, l'homme du comptoir totalement ivre, venant presque à perdre l’équilibre sur son tabouret et ce tournant vers lui, vint à lui répondre quelques mots décousus, difficilement compréhensible.
Ne tenant pas compte des propos encensé de l'ivrogne, Joe était bien décidé à boire et à manger, insistant sur le fait hypothétique d'une richesse qu'il reverserait à terme de son repas. Venant à agité une bourse de cuire quelque peu imposante, celle-ci s’avérait être rempli de coquillage, mais vint à la raccrocher à sa ceinture.
Prenant place à une table, le barman vint tout de même à lui servir une bouteille de sake, puis un verre, donc l'intégrité laissé à désiré. Sortant de sa poche un paquet de cartes, il vint à rameter les ivrognes du comptoir en leur proposant une petite partie. Hésitant un instant, la bande de soûlards décidèrent de le rejoindre après un petit moment de délibération, C'est ainsi qu'ils vinrent autour de la table poursuivirent leur beuverie matinale autour de quelques as.
Messages : 20 Date d'inscription : 01/08/2018 Age : 30
Jeu 9 Aoû - 19:31
Lave-toi les mains avant mangé.
Attablé, avachie pour certain, empilant depuis quelques heures, quelques cadavres de bouteilles au centre de la table, la matinée avait laissé place un début d'après midi rayonnant. Quelques cartes disséminées ici à là de l'espace de jeu, quatre hommes, ou du moins deux encore assez frai pour poursuivre le jeu, entreprenait une énième partie de cartes.
Le fringant Joe, quelque peu enivré, les talons en bordure de table, tenant dans une main quelques cartes, il avait le regard porté, scrutant avec intérêt les mises, espèces sonnant et trébuchant, trônant non loin des bouteilles vides.
Ayant ainsi déjà déplumé habillement deux des ivrognes à la suite de quelques parties, il avait pour but final de dépouiller le dernier en lice. Jouant et s'approchant d'une réussite succincte, ce n'était pas sans tricher qu'il en était arrivé là. Manipulant les cartes comme personne, il s'arrangeait pour distribuer les cartes de sorte à gagner les trois-quarts du temps, misant à moindre perte quand il savait son jeu bien pauvre.
Enchaînant ainsi petite défaite sur grande victoire, il ne perdit pas de temps à faire les poches du dernier soûlard encore riche, enfin riche est un très grand mot pour des pauvres pécheurs du coin. Reposant pied à terre, s'élevant de sa chaise, sortant même d'une poche une bourse plus à même de recueillir sa réussite, il y fit couler les pièces et petits billets en son sein. Berry bien mérité, quand bien même résultat de son avide tricherie, il s'empressa de remplir le cuir de son trésor, puis s'approchant du comptoir, déboursa quelques deniers afin de payer sa consommation, malgré le fait qu'il était resté sur sa faim.
Prenant la direction de la porte, il fut arrêté par le tenancier.
Leurs consommations, tu ne les prends pas ?
Pardon, mais j'ai paye mon du, quand bien même sont-ils sans le sou, en aucun cas, je les ai invitées à consommé à ma table.
C'est bien ça le problème, tu les as dépouillé, habile tricheur que tu es. Paye ce qu'ils me doivent où j'en appellerais à la garde.
Plaît-il ? Je ne crois pas avoir bien compris. Triché dites-vous ? Calomnie !
Attrapant sa canne à deux mains, il fit lentement glisser le fourreau sur la lame, émettant ainsi un léger son métallique. Exposant ainsi la totalité de l'arme à l'auditoire, mais surtout à l'homme derrière le comptoir, Joe fit tournoyer sa lame lentement devant lui avant de poursuivre.
Mon bon monsieur, je demande réparation, vos mots me blesse.
Plus que ça peut-être ?
Répliqua alors le barman avant de sortir de sous son comptoir un fusil. Pointant l'arme en direction du moustachu, ce dernier s'exclama de surprise, puis leva les bras devant lui.
Mon bon monsieur, n'allons pas si loin, vous entaché simplement mon honneur de vos propos.
Lâche ton arme tout de suite !
Et bien, si vous le désirez.
Répliqua alors le noble, mais vile moustachue avant de faire tomber devant lui son arme, avec au passage, un large sourire au bout des lèvres. L'arme tombant lourdement le manche vers le sol, à peine eut-il le temps de toucher le sol que d'un puissant coup de pied, Joe vint travers la pièce = cette dernière, embrochant au final l'épaule du barman.
S'empressant de rejoindre rapidement sa victime, bondissant et prenant place, les deux fesses sur le plan du comptoir, repoussant du pied le canon et attrapant le manche de son sabre d'une main, il approcha sa tête de celle du barman. Ce tenant face à face, affichant un regard noir et un rictus monstrueux, il ordonna à l'homme lui donner son arme, agitant lentement la lame dans l'épaule de sa victime.
Saisissant violemment le manche de l'arme à feu, relevant le chien et positionnant l'index sur la détente, il tourna l'épaule du bras armé vers les clients sobres qui s’apprête à d’engouffrer vers la sortie.
STOP !!!! On ne bouge plus !
S'arrêtant net à ses mots, les quelque deux trois clients n'osèrent plus faire le moindre geste. Retournant quelques instants le regard vers le barman alors tordu de douleur, il vint à le plaindre de façon mesquine, puis retirant la lame de sa chair, lui tourna le dos pour reposer son regard sur les clients.
Bien bien bien, voyez dans quelle situation ce charmant barman nous mets. C'est vraiment regrettable, devrais-je peut-être.... À non !
Lâcha-t-il brusquement en entendant un bruit de bouteille derrière, avant de tourner rapidement le manche de sa lame au creux de sa main et de trancher l'homme derrière lui. Tombant lentement au sol, laissant glisser de sa main une bouteille dont-il souhaite faire usage à l'encontre de Joe, le barman vint à s'étendre au sol dans une mare de sang.
Descendant du comptoir, le fusil toujours pointé vers les clients, il s'approcha lentement de deux d'entre eux, laissant ainsi le dernier cible de l'arme à feu. Pointant sa lame sous la gorge d'un des clients, il s'apprêta à dire quelques mots avant de s'arrêtait à peine commencé.
Tranchant la gorge de l'homme en face de lui et appuyant sur la détente de son autre main, la balle vint à toucher à la poitrine de cette autre victime. Tombant au sol au moment ou sa lame s'approchait dangereusement de l'autre client encore debout, il planta ce dernier de plusieurs coups d'estoc dans le dos, alors qu'il cherchait à fuir.
Trébuchant sur une chaise et tombant la face au sol, Joe s'approcha de l'homme dont-il venait d’abattre, puis plantant son arme au niveau du cœur, il finit par s'approcher des trois soûlards qui sortirent de leur sommeil, peinaient à comprendre la situation. Assénant plusieurs coups de lame à ses derniers, il s'approcha du comptoir et fracassa de nombreuses bouteilles, en jetant au passage un peu partout.
S'approchant de la sortie, bourse remplit à la ceinture, mousquet sur l'épaule et lame au fourreau, Joe s'arrêta quelques instants et pointant l'arme sur le lustre à bougie. Faisant feu à deux reprise, il parvint à faire tomber le lustre, permettant ainsi aux bougies de se disperser et d'embrasser l'alcool éparpillé dans la pièce.
Jetant l'arme dans les flammes, il saisit le cochon qui traînait prêt de la porte, puis le lança avec force dans la rue. S’engouffrant rapidement derrière son lancer, à ça sortit, les regards des curieux c'étaient tous tourné vers la bête. Profitant de ce moment, il prit ses jambes à son cou et s'enfonça dans les rues de la ville, cherchant à disparaître le plus vite possible.
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